crise économique

Nicolas Sarkozy: l'art de distraire

Il parait que Nicolas Sarkozy est le tome II de "L'homme pressé" de Paul Morand. Il a l'art de nous distraire, dit même Isabelle Adjani dans une interview au Parisien. Et comme une bonne nouvelle ne tombe jamais seule, quelques élus, reçus la semaine dernière à l'Elysée, nous ont discrètement fait savoir que le Président avouait volontiers avoir  la "banane". Malgré la crise ou grâce à elle qui  rendrait sa liberté au politique; lui donnerait la possibilité de renouveler son corpus idéologique. Un effet gagnant-gagnant pour la majorité, puisqu'à la fin, le chef de l'Etat en est certain, les "gens" lui seront reconnaissant d'avoir tenu le cap dans la tourmente.

Le réglement ou la loi

Nicolas Sarkozy veut en finir avec les pratiques des "patrons voyous". Il se dit prêt à légiférer pour encadrer les rémunérations des chefs d'entreprises aidées par l'Etat si le Medef n'agit pas lui-même. Une démarche qui pose la question du capitalisme et de la morale.