Ségolène Royal

PS: la fable de la réconciliation

« Nous (Ségolène et moi) avons l'essentiel en commun: nous sommes indéfectiblement des socialistes. Nous sommes des européennes. Et puis nous sommes des femmes, donc nous savons nous serrer les coudes quand c'est nécessaire ». Voilà, c'est signé Martine Aubry. Et ça va mieux en le disant, car jusqu'à présent nous n'avions eu que des preuves du contraire ! Sous peine d'une défaite en rase campagne, les têtes pensantes socialistes sont donc convenues, mais peut-être un peu tard, qu'il fallait donner un vrai sens au terme « pragmatisme » souvent utilisé sans discernement. La menace d'une abstention record qui profiterait à la majorité dans un scrutin à un tour a pesé lourd dans la réflexion. Très lourd même ! Il a fallu mettre un mouchoir sur les ambitions et les détestations pour concéder aux militants socialistes ce qu’ils réclamaient logiquement depuis longtemps: une unité proclamée haut et fort.

Des excuses et des insultes

 Etre hors du système, se vouloir anti-système. Ségolène Royal a défini sa stratégie depuis longtemps. Depuis la campagne présidentielle de 2007 qui, pense-t-elle, lui a donné légitimité pour être la première opposante (même si aujourd'hui elle est distancée dans les sondages par la plupart des responsables socialistes). Ségolène Royal pense plus qu'elle ne le dit à la prochaine élection présidentielle, c'est son droit! Il lui fallait donc occuper l'espace politique afin de combler son retard. D'où le choix de sa cible principale, Nicolas Sarkozy, la plus évidente quand on a de hautes ambitions politiques. Nicolas Sarkozy qui, par ses déclarations et ses provocations, ses "fanfaronnades et ses rodomontades" pour emprunter à  Laurence Parisot, lui ouvre un boulevard.

Ségolène Royal: L'invitée de RFI

Ségolène Royal maîtrise t-elle réellement sa communication? La question a été posée avec insistance à l'occasion de son voyage au Sénégal. Une nouvelle fois, une énième fois, pourrions-nous dire...